Voici, en accès libre, la conférence de l'Université Populaire du pays de Luxeuil sur les monnaies locales et régionales. Avec la participation de l'association "L'affranchie"
Jean-Jacques Bret, Michel Delhon et Jean-Louis Genest
[partie 1/1 - audio - Télécharger le mp3]
Voir l'article complet sur l'Est Républicain.fr :
http://www.estrepublicain.fr/une-monnaie-locale-en-franche-comte-pourquoi-pas
Financer la transition écologique des territoires par les monnaies locales :
http://veblen-institute.org/spip.php?page=article&id_article=290
http://www.lietaer.com/tag/terra/
http://france3-regions.francetvinfo.fr/doubs/un-projet-de-monnaie-locale-complementaire
http://www.barricade.be/sites/default/files/publications/pdf/2012camille-monnaies.pdf
Soutenir le projet de financement participatif pour la pive :
https://www.arizuka.com/fr/projects/la-pive-monnaie-comtoise
« L’association L’Affranchie, basée à Besançon, regroupe des citoyens qui ont des compétences en économie, mais aussi l’envie de trouver une alternative positive à la crise ambiante », explique Gérard Magnin, membre actif du collectif. « Avec Jean-Jacques Bret, le président de l’association, nous avons eu l’idée de créer une monnaie locale complémentaire pour toute la Franche-Comté. »
Celle-ci a pour but essentiel de stimuler l’économie du territoire grâce au développement des échanges entre consommateurs, producteurs et commerçants locaux. Et, pourquoi pas, de favoriser la création d’emplois de proximité.
« Il faut renoncer à la fatalité », poursuit Gérard Magnin. « Notre agriculture, par exemple, notamment dans le Doubs, entre autres, est un atout formidable. Nous fabriquons ici de très bonnes choses. Le secteur est dynamique. Pourtant, il est concurrencé par de nombreux produits étrangers. II est temps de trouver une parade à la fuite des capitaux hors de notre territoire. »
« Un producteur local gagnera 3,5 fois plus s’il prend la monnaie complémentaire »
La solution avancée par le collectif : la monnaie complémentaire locale. Pour cela, il est essentiel de négocier avec les banques de la région. Tout se fait en vase clos pour, au final, « bénéficier d’une collaboration “gagnant-gagnant” ».
« Avec cette ‘’devise’’ (cette monnaie régionale n’a pas encore été baptisée – N.D.L.R.), si un client procède à six achats dans une entreprise ou un commerce de proximité, pour acquérir des produits du cru, le professionnel ou l’artisan gagnera 3,5 fois plus d’argent que si la transaction s’était déroulée pour vendre un bien non régional. »
Mieux encore. Si le professionnel voulait changer son trop-plein de « devises » en euros, la banque lui retiendrait certes un pourcentage à négocier, mais le commerçant resterait avantagé, puisqu’il n’aurait pas à partager ses bénéfices avec un autre intermédiaire.
Tous les commerces et exploitants agricoles, par exemple, qui auraient signé une charte « monnaie locale complémentaire » avec les banques auraient l’opportunité de se débarrasser des intermédiaires qui, on le sait, ne manquent pas de prendre une marge bénéficiaire au passage. Ainsi, les plus grosses enseignes de biens de consommation, qui ne profitent pas pleinement à l’économie locale, devraient être écartées de ce projet.
Des explications qui méritent d’être encore largement décryptées à destination du du grand public. C’est pour cela que l’association L’Affranchie organise une rencontre, ouverte à tous, samedi 21 mars prochain, salle Battant (48, rue Battant, à Besançon), de 9 h à 18 h.
Lien internet : https://www.facebook.com/associationlaffranchie/info?tab=page_info
Contacter Michel Delhon pour initier un projet de monnaie locale :
Vidéo du financement participatif du 27 janvier au 13 mars 2016
Il y en a 4 000 dans le monde, et désormais une soixantaine en France